Baby Boom ou bébé Crash ???
On pourrait penser que tout ce confinement (et pas grand chose à faire) entraînerait une hausse de notre baby-making ? La réponse pourrait te surprendre! La tendance est effectivement à un Baby-Crash…
Les « bébés du confinement », conçus à partir de mars 2020, commencent à arriver. La plupart d’entre nous étaient convaincus que ce confinement forcé et le travail à domicile entraîneraient un taux de natalité sans précédent. Ce n'est pas. Êtes-vous surpris?
Montre-moi!
En fait, les statistiques montrent une diminution significative en 2020 dans les maternités du monde entier. 2021 est encore plus bas. Il est en baisse et continue de le faire. À l’échelle mondiale, le brouillard reste épais alors que les signes d’un futur « baby crash » se multiplient.
Ouais, mais pourquoi ??
Depuis des mois, les chercheurs étudient l’hypothèse d’une baisse des naissances. Des enquêtes montrent que les gens reportent en fait le moment où ils auront un bébé, et beaucoup d’entre eux ont tout simplement abandonné cette idée. Une telle inhibition en temps de crise n’a rien de nouveau. Historiquement, nous avons observé que les chocs économiques dans les pays développés ont bouleversé les taux de natalité.
Une planète moins peuplée ?
Les économistes estiment que la pandémie fera baisser le nombre de naissances aux États-Unis d’environ 10 % en 2021 ; cela représente environ un demi-million de citoyens en moins , rien que dans ce pays . Ce déclin est d’une ampleur équivalente à celui qui a suivi la pandémie de grippe espagnole de 1919 et la Grande Dépression des années 1930. À l'échelle mondiale, la baisse du taux de natalité pourrait atteindre 15 % en 2021, soit un impact sur la population mondiale 10 fois supérieur au nombre de décès dus au Covid-19.
Pas de sexe, bébé
Vous vous demandez comment une crise sanitaire affecte la décision d'un couple de NE PAS procréer ? Le virus a de nombreux types d’effets, économiques et environnementaux. Nous savons que les jeunes adultes infectés par le Covid-19 n’ont pas autant succombé au virus que leurs homologues plus âgés. Cependant, le virus a affecté la fertilité des jeunes hommes et des femmes, le stress étant la principale cause. Les couples déclarent avoir moins de relations sexuelles depuis le début du confinement. L'effet psychologique le plus durable est sans aucun doute l'impact économique de la crise, comme la perte d'un emploi ou la peur du chômage, qui ont une grande influence sur la décision de fonder ou d'agrandir une famille. Le fait que plusieurs cliniques de fertilité aient fermé leurs portes depuis 2020 n’a pas aidé.
Incitatif bébé ?
Les gouvernements de plusieurs pays ont mis en place des fonds d'urgence, accordés aux parents qui ont des enfants jusqu'en 2022. Ils peuvent atteindre 3 000 dollars par enfant né. Que pensez-vous de ces mesures ? Une incitation financière vous inciterait-elle à avoir un bébé ? Etes-vous surpris par ces résultats ? Nous serions ravis d’avoir de vos nouvelles !
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